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DVDEF

Apocalypse Now (The Complete Dossier)

Critique
Synopsis/présentation
Apocalypse Now est une œuvre qui a été tellement critiquée et commentée que nous n’essaierons pas ici d’entreprendre un travail complet dans ce sens mais plutôt de vous donner quelque « clefs » (sans aucun pédantisme ou prétention) qui pourrons permettre aux chanceux spectateurs qui n’auraient pas encore eu l’occasion de découvrir ce film de l’aborder dans les meilleures conditions de réceptivité possible.

Ainsi l’expérience cinématographique unique que représente le visionnage d’ Apocalypse Now se doit d’être un tant soit peu « préparée » tant l’expérience peut se révéler frustante voire même énervante si on s’y aventure avec une image préfigurée de l’œuvre que l’on va découvrir. Hors justement l’une des grandes spécificités de cette est de résister à la classification stricte tant elle est hybride et polyforme. Que ceux qui pensent trouver uniquement un film de guerre explosif et tonitruant sachent que certes quelques passages sauront combler leur attentes (l’attaque du village vietcong) mais que l’œuvre va bien plus loin que cela. Comme le dit Coppola dans le commentaire ou ses interviews, telle était la son intention première, réaliser une œuvre spectaculaire au potentiel décuplée par les moyens modernes mais au fur et à mesure du lent processur créatif qui dura aussi longtemps que le tournage lui-même, l’œuvre s’est transformée enrichie, complexifiée pour devenir quelque chose de tout autre.
La première notion qui nous semble importante à retenir est que le film n’est pas à prendre au pied de la lettre (ou de plutôt de l’image) mais au contraire à voir et assimiler pour ce qu’il est, un cauchemar de guerre hautement surréaliste et ce aussi bien au niveau du fond que de la forme. Le film prend au contraire la forme d’une allégorie sur la guerre en première apparence mais au fur et à mesure que le parcours initiatique du anti-héros le fait progresser moralement comme physiquement, l’œuvre suit le même cours et devient clairement à travers cette introspection une reflexion sur la morale et la folie de l’humanité.
Que cette description d’Apocalypse Now ne vous rebute surtout pas par son apparent contenu philosophique et symbolique puisque Coppola en maitre du cinéma d’ »entertainment » qu’il est à justement bien pris de nous proposer un cocktail unique d’œuvre grand public et de film expérimental à la manière d’un autre immense cinéaste auquel on ne peut s’empêcher de penser, Stanley Kubrick.

Comme nous l’avions dit dans d’autre chroniques, nous voyons dans cette capacité à fusionner le cinéma grand public et les expérimentations visuelles, narratives ou de montage comme la marque des plus grands cinéastes, ce dont justement Kubrick s’était fait une spécialité.
Ainsi malgré une absence d’histoire proprement dite, à savoir que l’on suit les errances du personnage principal et de ses accolytes mais qu’aucun fil narratif principal ne se dégage en tant que tel, Coppola grace à sa science du rythme et du montage réussit à happer le spectateur réceptitf dans un tourbillon de situations de plus en plus folles et surréalistes. Le sens du film est donc à chercher autant en soi que dans les symboles et les allégories qui jalonnents les différents étapes du voyage propre comme figuré de Willard (Martin Sheen).
Chaque nouvelle scène fonctionne comme une étape dans l’introspection de Willard qui est donc le véritable squelette du film. Il est donc aisé de voir à quel point Apocalypse Now est donc ancré dans son époque mais dans le même temps universel et intemporel puisque les thèmes abordés et leurs impossibles réponses seront toujours au cœur des questionnements de l’humanité.

Le Vietnam et son évocation ne sont donc que des toiles de fond pour un projet plus vaste et plus intellectuel même si la folie qui accompagna immanquablement une telle période de conflit absurde est représenté à plusieurs reprises de façon très dure et marquante (la scène du Sampan, le pont de Do Lung).
Apocalypse Now est une œuvre profondément hollywoodienne dans sa première partie au sens ou toute l’idéologie américaine dans ce qu’elle à pu avoir de plus absurde au sein de ce conflit est mis en scène. Cependant, ne vous y trompez, les intentions de Coppola sont clairement et même étonnament critique du climat de tromperie le plus total dans lequel baignait l’amérique de l’époque alors en pleine crise interne. De même si le film n’est pas ouvertement antimilitariste et ne cherche jamais à dresser un portrait négatif des combattants américains, il ne se gêne jamais pour condamner l’intervention américaine au Vietnam et la débauche de moyens qui l’accompagna. Ainsi la scène très classique du recrutement de Willard pour sa mission met en exergue le ridicule même de celle-ci ainsi que le luxe dans lequel l’armée américaine s’était installée sur place. L’objectif même de la mission est des plus absurdes puisque Willard doit aller assassiner un officier américain soit disant devenu fou et ce pour charge de meurtre. Ensuite le lieutenant Killgore (Robert Duvall) est lui-même une sorte de caricature/allégorie d’une certaine attitude américaine. Et pourtant impossible de le considérer comme un mauvais officier ou même homme. Ce personnage donnera lieu à des scènes à la fois profondément réjouissantes au niveau du spectacle mais également forte de sens et décisives pour l’orientation future du film et donc du voyage.
Dans Apocalypse Now chaque détail à son importance, à un impact sur la suite du film et sur le message qu’il délivre ou plutôt sur les interrogations qu’il suscitera en vous. Il s’agit donc d’une œuvre qui évoluera au fur à mesure que vous la visionnerez ce qui lui donne d’autant plus de prix.
Plus le film progresse plus les divers éléments qui le composent (situations, scenario, personnage, jeu des acteurs, photographie, cadrage, musique, bande-son, montage) vont s’avérer contaminés par le climat de folie ambiante et cette impression tenace de regression vers le primitif en chacun de nous. En cela vous serez sans doute déconcertés par l’aspect anticonventionnel que va prendre le film qui ne fera que s’accentuer dans son dernier quart lorsque Willard sera enfin remonté jusqu’aux tréfonds de son ame et y rencontrera le but de sa mission, le colonel Kurtz (qui n’est autre que sa face, son double maléfique).
Cette dernière partie est donc à l’opposé de ce que tout spectateur d’un film hollywoodien est en droit d’attendre d’un spectacle de divertissement puisqu’il s’agit d’un anti climax volontairement lent, étrange et profondément troublant. Lorsque Kurtz (Marlon Brando) émerge des ténébres dans un scène sublime le film bascule totalement et Willard se retrouve seul face à lui-même comme le spectateur face à ses propres questions. Le talent de Coppola est d’avoir su composer pour cette fin écrite au jour le jour une mise en image et son totalement hypnotisante qui entraine le spectateur dans l’ambiance délétère du camp de la mort de Kurtz que la folie du pouvoir l’a poussé à batir à sa propre gloire.

N’ayez crainte sur les révélations que nous avons pu faire sur « l’intrigue » tout au long de cette chronique puisque nous vous assurons que votre surprise sera complête lors de votre visionnage. Nous espérons que cette mise en condition vous aidera à « rentrer » dans le film et vous laisser happer par son spectacle hypnotique pour en ressortir troublé et pourquoi pas changé. Car effectivement, Apocalypse Now fait partie de ces rares œuvres qui ont un impact durable que l’on regarde une fois et qui reviennent tout au long d’une vie accompagnée de nouveauté à chaque visionnage supplémentaire.
Coppola y utilise un language purement cinématographique et prouve ainsi que le 7ème n’a rien à envier aux autres en terme de puissance évocatrice et de profondeur de réflexion.




Image
L’image est présentée au format non respecté de 2.10 :1 (au lieu de 2.35 :1) d’après un transfert 16:9.

La raison de ce recadrage surprenant est expliquée dans les suppléments comme une décision de Vittorio Storaro (le chef opérateur du film) pour des raisons techniques liées au rendu vidéo. Coppola à lui même approuvé cette manipulation de l’image et dés lors il paraît difficile d’adresser quelques reproches que ce soit à l’éditeur. Nous ne pouvons que regretter cette décision puisque ce Complete Dossier propose donc une version légèrement tronquée mais tout de même tronquée de l’œuvre et ce pour coller au plus prés du nouveau parc de téléviseurs 16:9. Si effectivement la perte d’image n’est pas énorme en soi (pour les puristes elle affecte tout de même la perfection des cadrages tout au cours du film et peu préjudiciable au plaisir du visionnage, nous ne pouvons que nous élever contre cette prétique de plus en plus fréquente de retouche du montage ou de l’image lors d’éditions DVD censées être de référence.
La définition générale est absolument formidable de bout en bout et ce sur les deux versions présentées. L’interpositif est extémement propre, presque totalement immaculé si ce n’est quelques passages plus granuleux que d’autres qui sont imputables aux pellicules utilisées plus qu’au transfert lui-même.
Les couleurs sublime de l’incroyable photographie de Vittorio Storraro est superbement retranscrite, respectant totalement l’ambiance surréaliste instaurée par le génial chef opérateur italien. Elles sont donc justes, constantes et parfaitement saturées en permanence.
Le contraste est également parfaitement géré et évite toutes les brillances.
Les scènes sombres sont impeccablement rendues grace à des noirs vraiment purs et profonds. Les nombreuses nuances de la photographie sont rendues avec une précision des plus appréciables.

Enfin comme il se devait impérativement d’être, strictement aucun défaut numérique quel qu’il soit ne vient perturber le rendu visuel.

Malgré ce choix extrémement curieux de recadrage, voici donc un transfert remarquable qui rend parfaitement au travail de titan accomplit par les artisans du film sur le tournage. Nous ne pouvons donc pas totalement féliciter la Paramount puisque certes sont travail sur la qualité visuelle est digne d’éloge mais non seulement le film est recadré mais de surcroit présenté sur deux disques différents. Il est vraiment dommage que l’éditeur n’ait pas pris le temps de peaufiner au maximum son édition pour vraiment offrir un « Complete Dossier » surtout lorsque l’on connaît l’importance du cadrage sur le film, de même que l’ambiance hypnotique qu’il induit chez le spectateur (et qu’il est par conséquent dangereux d’interrompre par un changement de disque)..



Son
La seule bande-son disponible pour chacune des versions est en Anglais (Dolby Digital 5.1).
Sa dynamique est d’un niveau excellent, d’autant plus lorsque l’on prend en compte le fait que ce film est le premier à avoir été pensé en multicanal. Sa présence et sa spatialité sont certes en deça des dernières bandes-son actuelles mais représentent clairement ce qui à pu se faire de plus efficace jusqu'à il y a peu.
La superbe musique du film est impeccablement rendue sans aucune limitation audible que ce soit dans le haut ou le bas du spectre. Elle est par ailleurs intégrée à la perfection au sein de la bande-son.
Les enceintes arrières sont utilisées de façon extrémement efficace (même si moins complexe et précise que sur les meilleures bandes-son récentes) et toute la complexité du travail colossal de Walter Murch dans ce domaine est restitué à la perfection. Le rendu des ambiances comme de la musique en profitent grandement.
Les dialogues sont en permanence parfaitement intelligibles et aucun parasite ou distortions ne sont audibles et ce même à volume très élevé (ce qui est bien entendu conseillé sur ce film).
Les basses fréquences sont impeccablement gérées procurant un punch et une profondeur incroyable sur de nombreuses scènes.

Il est à noter un léger avantage de clarté et d’impact pour la bande-son de la version Redux ce qui s’explique aisément par un remixage plus récent. Cependant il faut vraiment prêter une oreille attentive et soucieuse de comparaison pour l’entendre.

Les sous-titres sont disponibles en Anglais et Espagnol et nous ne pouvons malheureusement que déplorer l’absence de sous-titres Français sur une telle édition même si cela est de coutume chez Paramount.

Voici donc deux bandes-son de très grande qualité qui assure un spectacle total associées à l’image et dont seules les bandes-son les plus récentes peuvent être considérées comme supérieures. Un grand bravo donc à la Paramount d’avoir aussi bien soigné le département sonore de son édition.




Suppléments/menus
Une section relativement complête qui aborde tous les aspects du film même si l’on ne peut que grandement regretter l’absence du génial documentaire « Hearts of Darkness : a filmmaker’s apocalypse », surtout pour une édition qui se veut complête.
Sur le premier disque sont proposés le commentaire audio de la première moitié de chaque version, deux segments contenant des images inédites ainsi que douze scènes inédites.
Sur le second disque sont donc proposés la suite des commentaires audio ainsi qu’un ensemble de divers documentaires.

Le commentaire audio de Francis Ford Coppola est le même pour les deux versions contenant donc des passages supplémentaires pour la version Redux. A noter également qu’une petite introduction de Coppola à chaque version est proposée. Le commentaire audio est comme l’on pouvait s’y attendre vraiment passsionnant de bout en bout, Coppola étant un orateur accompli qui parle avec passion de ses intentions d’artiste, des nombreux déboires rencontrés sur le tournage et enfin nous délivre des anecdotes qui permettent de vraiment voir le film sous un autre angle ainsi que d’en mieux comprendre certaines scènes symboliques.
Un segment absolument indispensable a tous les amateurs de l’œuvre mais aussi à ses nombreux détracteurs qui pourront ici trouver réponse à leurs questions.
Sur le premier disque est offert « The hollow men » (17 mins) qui propose des images inédites du camp de Kurtz et de Marlon Brando alors que celui-ci récite un poème de TS Elliot ainsi que des extraits du roman Hearts of Darkness. Ensuite vient un curieux segment appelé « Monkey Sampan3 (3 mins) qui est en fait un scène inédite qui n’a curieusement pas été intégrée parmis celle-ci et fait curieusement penser à la scène finale d’un autre chef d’œuvre du cinéma des années 70, « Aguirre, der Zörn Gottes » de Werner Herzog (1972).
Viennent ensuite 12 scènes coupées (même de la version Redux) pour un total de 26 minutes qui présentent essentiellement des versions alternatives ou allongées de scènes déjà présentes. Sauf celles ou le personnage de Dennis Hopper ainsi que celui du prédécesseur de Willard sont clairement étoffé.
Sur le second vient ensuite le segment intitulé « A/V Club Featurette » qui regroupe deux courts documentaires et un article. « The birth of 5.1 sound » (5 min 50 s) est passionnant au sens ou il explique comment Apocalypse Now est le premier film dont la bande-son à été pensé sous la forme moderne 5.1 que nous connaissons tous actuellement. « Ghost helicopter flyover “ (4 min) est la démonstration de la création d’un son aussi caractéristique puis vient un article de Moog Magazine intitulé « The synthetizer soundtrack ». Enfin vient une section FAQ ou le pourquoi du comment du recadrage que nous décrions tant est expliqué de façon relativement peu convaicante.
Vient ensuite « The post production of Apocalypse Now » (51 min) qui développe au travers de 4 documentaires séparés le montage, la musique ainsi que le design sonore du film. Cette section est la plus intéressante de toutes celles présentées et offre de façon passionnante une idée du travail colossal et complexe qui fut nécessaire afin d’arriver à la version finale d’Apocalypse (du moins la première version finale !!) .
Ensuite Apocalypse then and now (3 min 50) voit Coppola revenir sur l’acceuil critique et public qui fut faite aux deux versions de son film. Puis « PBR Streetgang « (4 min) propose les souvenirs des acteurs composant les divers membres d’équipage du bateau. Ce segment est malheureusement trop court tant ils des anecdotes passionnantes à délivrer. Enfin « The color palette of Apocalypse Now »(4 min) permet à Storaro de revenir sur l’incroyable travail d’amplification et de modification des couleurs d’origine pour arriver à l’incroyable résultat que l’on connait actuellement. A nouveau ce segment aurait mérité d’être beaucoup plus long tant l’homme est passionnant et son travail mérite de nombreuses explications.
A noter qu’un Redux Marker est offert . Il s’agit d’un signe apparaissant sur la version Redux qui vient signaler les ajouts par rapport à la version d’origine.
Le packaging offert et les menus animés sont d’excellents qualité et totalement dans l’esprit du film.
A nouveau, après en avoir parlé dans la partie image, nous ne pouvons que déplorer l’ étrange choix éditorial que d’avoir choisi de présenter chaque version sur deux disques, obligeant ainsi le spectateur à une pause des plus malvenues pour changer de disque et ce alors même que la technologie actuelle du seamless branching aurait permis de les faire figurer tous les deus sur un seul disque et de rassembler les suppléments sur un seul. De même il aurait été possible d’attitrer un disque à chaque version et rassembler les suppléments sur un troisiéme et ce sans altérer la qualité. Au lieu de cela la Paramount à curieusement choisie de scinder les films en deux, obligeant le spectateur à sortir de l’ambiance si importante de l’œuvre pour un chagement de disque ainsi qu’une nouvelle sélection des langues et des sous-titres ainsi que de la version sur le second disque. Sans compter qu’ainsi les suppléments répartis sur deux disques obligent à un nouveau changement dont on se serait bien passé surtout qu’en 8 ans l’aspect technique des DVD à considérablement changé, permettant d’aisément éviter ce genre de désagréments.

Hormis cela, il faut reconnaître que si cet ensemble déçoit du fait qu’il omet curieusement les bandes-annonces ainsi qu’un des meilleurs documentaires sur le cinéma que nous aillont pu voir (Hearts of Darkness : A filmmaker’s apocalypse), il propose néanmoins un ensemble cohérent et qui aborde tous les aspects de l’œuvre pour le plus grand plaisir des spectateurs.






Conclusion
Une édition aux qualités audio et vidéo dignes d’éloges malheureusement entachées par un recadrage dommageable ainsi qu’un choix éditorial de répartition des versions contestable. De même si les suppléments sont de qualité, ils sont incomplets et font de cettte version la meilleure disponible sur le marché mais qui reste néanmoins aisément perfectible sur plusieurs points. Donc nous recommanderons donc ce Complete Dossier à ceux qui ne possèdent aucune version de Apocalypse Now mais conseillerons à tous ceux qui possédent le DVD de l’ancienne version de la garder précieusement tant elle risque de devenir un veritable objet rare proposant le montage original dans son format original 2.35 :1.

Apocalypse Now est clairement une œuvre de la démesure, symbole des années folles que furent les années 70 ou des créateurs aussi géniaux que Coppola n’hésitaient pas à s’endetter personnellement et payer de leur personne afin d’avoir les moyen de réaliser leur rêve artistique. Ces temps la ont bien changés et une œuvre aussi hybride (à la fois hollywoodienne et totalement personnelle, d’apparence classique mais totalement expérimentale) semble impossible à produire de nos jours. Coppola réalisa la une œuvre extrémement complexe et destabilisante qui entre immédiatement dans l’inconscient collectif par la puissance de ses images et des sensations qu’elle procure. Elle perdra sans doute plus d’un spectateur en chemin tant elle demande lui demande d’effort et de participation pour une œuvre à la réputation « grand public » mais pourtant quelle récompense à qui sait s’y ouvrir et pénétrer dans son mystère introspectif en compagnie de ses héros. La version Redux nous parait plus un plaisir de cinéaste producteur qu’un véritable réablissement d’une vision originale compromise par des impératifs commerciaux comme Coppola le clame pourtant. Néanmois pour ceux d’entre vous qui nous lisent et n’auraient pas encore eu la possibilité de découvrir ce film unique, jetez vous sur n’importe laquelle des versions en sachant que vous allez vivre une expérience cinématographique puissante et exigeante qui ne vous laissera pourtant certainement pas indemne et ce pour le meilleur.



Qualité vidéo:
4,1/5

Qualité audio:
4,4/5

Suppléments:
3,8/5

Rapport qualité/prix:
3,0/5

Note finale:
3,6/5
Auteur: Stefan Rousseau

Date de publication: 2006-09-25

Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.

Le film

Titre original:
Apocalypse Now

Année de sortie:
1979

Pays:

Genre:

Durée:
153/202 minutes

Réalisateur (s):

Acteur (s):

Le DVD / Blu-ray

Pochette/couverture:

Distributeur:
Paramount

Produit:
DVD

Nombre de disque:
2 DVD-9 (simple face, double couche)

Format d'image:
2.10:1

Transfert 16:9:
Oui

Certification THX:
Non

Bande(s)-son:
Anglaise Dolby Digital 5.1

Sous-titres:
Anglais
Espagnol

Suppéments:
Commentaires audio, documentaires, scènes coupées

Date de parution:
2006-08-15

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