Enemy At The Gates

Critique
Synopsis/présentation
Alors quand nous pensions que tout avait été dit au sujet de la Deuxième Guerre Mondiale, en particulier après les oeuvres de Steven Spielberg et de Terrence Malick (Saving Private Ryan et The Thin Red Line), voilà que le français Jean-Jacques Annaud s'attaque lui aussi à ce sujet éculé pour nous offrir un récit qui, étonnamment, nous était encore inconnu. Et cette fois, plutôt que de s'attarder à des péripéties et à une idéologie purement américaine, le réalisateur à le mérite d'aborder le conflit à travers les peuples russes et allemands, alors que ces derniers tentaient de prendre à la Russie la ville de Stalingrad, dans ce qui révéla être la bataille la plus meurtrière de la Deuxième Guerre Mondiale. Dans Ennemy At The Gates, la bataille de Stalingrad sert en réalité de toile de fond. Plutôt que de traiter de ce conflit, de ses enjeux politiques et guerriers ou encore des stratégies militaires des deux partis dans leur affrontement, Annaud a choisi d'aborder son récit sous un angle beaucoup plus humain en s'attardant à la vie d'une poignée de personnages. Plus précisément, le film raconte l'histoire d'un jeune tireur d'élite russe du nom de Vassili Zaitsev (Jude Law), héros malgré lui après avoir descendu à lui seul une série de haut-gradés allemands. Du coup, une campagne de propagande sera menée pour faire connaître le nom de Vassili à tous les jeunes soldats russes, désabusés par la guerre, et ainsi leur redonner goût à la victoire et au patriotisme. Paniqués devant la situation, les Allemands enverront aux trousses de Vassili leur meilleur tireur d'élite, le redoutable Major Konig (Ed Harris). S'ensuivra entre les deux hommes un jeu du chat et de la souris dont la seule issue sera la mort
Ce qui retient le plus notre attention dans Ennemy At The Gates, c'est d'abord et avant tout ce passionnant duel que se livre les personnages de Jude Law et Ed Harris, sans jamais qu'aucun des personnages n'entrent en contact avec l'autre. Les deux hommes ne se connaissent pas mais doivent pourtant chercher à se tuer l'un l'autre. Toute l'essence d'une guerre, peut importe laquelle, est donc représentée à travers ce conflit minimaliste. À la guerre, les enjeux sont véritablement contrôlés par les dirigeants, les commandants cachés à l'abri dans leur bureau. Sur le champ de bataille, tout au plus retrouve-t-on une poignée d'homme, des êtres humains placés malgré eux dans une situation qu'ils ne contrôle pas, et qu'ils ne comprennent pas toujours. Cette thématique profondément humaine Jean-Jacques Annaud l'explore avec un certain brio, alors que le spectateur apprends vite à s'attacher à l'étrange sympathie qui émane du personnage de Ed Harris, pourtant censé représenter " le méchant ". Les scènes de duels armés qui unissent les deux hommes sont, d'un point de vue cinématographique, absolument fascinantes. Le suspense est digne des meilleurs thrillers, la tension est palpable du début à la fin. Dommage seulement que cette tension soit en quelque sorte amortie par une histoire d'amour convenue unissant le personnage de Jude Law à celui de Rachel Weisz. Probablement dans le but d'émouvoir les spectateurs ou simplement d'attirer la gente féminine vers ce film, les scénaristes ont greffés une histoire d'amour simpliste qui ne fait qu'alourdir le récit. Dans Titanic, l'histoire d'amour avait été créé pour favoriser l'identification des spectateurs avec les personnages dans le but de nous faire vivre émotionnellement une catastrophe à grand déploiement. Mais voilà, la Deuxième Guerre Mondiale n'est pas une simple catastrophe ou un simple accident. Le contexte est simplement trop puissant et important pour le banaliser avec une histoire à l'eau de rose. Pire encore, à cette histoire est ajoutée une intrigue de jalousie provenant du personnage interprété par Joseph Fiennes. Ce drame sentimentale prends soudain des allures de triangle amoureux qui ne sera prétexte, au bout du compte, qu'à faire le procès du Communisme. Jusqu'à cette finale manipulatrice (mais pourtant réussis), les auteurs avaient pourtant réussis à s'abstenir de porter tout jugement sur l'un ou l'autre des partis.
Ceux qui recherche l'authenticité risquent aussi d'être fort déçu, voir agacé par le choix des acteurs pour interpréter les rôles principaux. Dans les rôles de soldats russes on a retenu les services d'acteurs anglais conversant en anglais. Que dire également de la décision d'employer un américain pour interpréter un soldat allemand qui, à nouveau, discute dans un anglais courant et sans accent. Du point de vue historique, cette négligence fait perdre de la crédibilité au film. Par contre, du point de vue commercial, le film s'est avéré fort plus profitable qu'un long-métrage sous-titré l'aurait été
Car c'est de ça qu'il s'agit après tout, Ennemy At The Gates est un produit commercial bien fait mais sans plus. Vu de cet angle l'exercice s'avère réussi.
Image
Enemy At The Gates nous est ici présenté dans son format original de 2.35:1 et ce, d'après un transfert anamorphique de fort bonne qualité. La netteté y est entre autre irréprochable, tandis que l'excellente définition nous laisse pleinement voir les détails même les plus subtils. La colorimétrie volontairement sobre et dé-saturée est rendue avec précision, c'est à dire sans teinte dominante ni aucun débordement. De façon générale, les teintes de peau nous ont également semblées justes et naturelles. Du début à la fin, la brillance et le contraste ne souffrent d'aucune fluctuation anormale. Les nombreuses parties sombres du film sont dégradées avec une belle finesse, alors que les noirs paraissent généralement solides et purs, quelques rares plans seulement laissent paraître une légère trace de fourmillement. Quelques grains sont également visibles à l'occasion, mais ces défauts sont mineurs et n'entachent que très peu l'excellente qualité de ce transfert.
Son
Vous retrouverez un total de trois bandes-son sur cette édition, à savoir deux anglaises (Dolby Digital 5.1/2.0 Surround) et une française (Dolby Surround 2.0). De ces trois choix, c'est évidemment la bande-son anglaise Dolby Digital 5.1 qui retient le plus notre attention par son excellente spatialité, mais surtout par son dynamisme à couper le souffle. Sans grande subtilité, cette bande-son intègre les éléments sonores de façon vivante et agressive. De toute évidence, on a voulu en mettre plein les oreilles ! On a fait une utilisation soutenue des effets d'ambiophonie, qui sont omniprésents et agressifs. On remarque également plusieurs effets canaux à canaux fort convaincants, voir étourdissants, qui donnent vie aux scènes d'action. À remarquer également la puissance et le mordant des fréquences d'extrêmes graves, utilisées allégrement. Dans tout ce brouhaha, les dialogues sont toujours nets et parfaitement intelligibles. Une seule chose pourrait être reprochée à cette bande-son, et c'est son manque de subtilité et de raffinement. Peut-être un peu trop agressive, cette bande-sonore aurait gagné en crédibilité en ayant joué d'un peu plus de retenue, en particulier en ce qui concerne l'exécrable trame-sonore de James Horner (trame-sonore par ailleurs outrageusement plagiée sur celle de Schindler's list composée par John Williams).
Les bandes-son Dolby Surround 2.0 offertes en anglais et en français, de par leur format, pourraient offrir une alternative intéressante à ceux qui recherchent un dynamisme atténué. Par contre, vous devrez également vous contenter d'une spatialité réduite.
Suppléments/menus
Sont offerts sur cette édition une courte série de suppléments de qualité plutôt honnête, sans plus. Vous retrouverez tout d'abord un court documentaire promotionnel d'une quinzaine de minutes intitulé Trough the Crosshairs. Quelques morceaux d'entrevues récoltés sur le tournage ainsi que quelques images filmées en coulisse valent bien le coup d'il, mais les trop nombreuses séquences du film qui y sont présentées en alternance ainsi que la narration en voix hors-champ vantant les mérites du film font de ce segment une source d'information plutôt superficielle. À peine plus intéressante est un segment de quinze minutes intitulé Inside Enemy At The Gates, celui-ci regroupant exclusivement des entrevues réalisées auprès des principaux artisans du film. Quelques commentaires particulièrement lucides et intéressants y sont entendus, mais l'éternelle séance de valorisation mutuelle n'est malheureusement pas absente de ce document (seul Ed Harris s'abstient de vanter gratuitement les mérites de toute l'équipe ). Pour l'un ou l'autre de ce segment, un peu plus de rigueur aurait été de mise.
En plus de la bande-annonce originale, un total de neuf scènes inédites est aussi offert sur cette édition, pour la plupart d'un intérêt certain. Sans ajouter aucune information vitale au récit, certaines de ces scènes ont le mérite de développer d'avantage la psychologie de certains personnages grâce à des dialogues intelligents. Malheureusement, la qualité d'image de ces scènes laisse grandement à désiré, ce qui ne favorise pas l'écoute.
Fidèle à ses habitudes, Paramount ont inclus des sous-titres en français et en anglais pour tous les suppléments inclus sur cette édition, y compris les scènes inédites.
Conclusion
Malgré ses défauts, Enemy At The Gates constitue néanmoins un agréable divertissement que les amateurs de films de guerre ne voudront sûrement pas manquer. L'aspect technique quasi-irréprochable de cette édition ainsi que les quelques suppléments font de cette titre un produit de qualité, répondant adéquatement aux normes du marché actuel.
Alors quand nous pensions que tout avait été dit au sujet de la Deuxième Guerre Mondiale, en particulier après les oeuvres de Steven Spielberg et de Terrence Malick (Saving Private Ryan et The Thin Red Line), voilà que le français Jean-Jacques Annaud s'attaque lui aussi à ce sujet éculé pour nous offrir un récit qui, étonnamment, nous était encore inconnu. Et cette fois, plutôt que de s'attarder à des péripéties et à une idéologie purement américaine, le réalisateur à le mérite d'aborder le conflit à travers les peuples russes et allemands, alors que ces derniers tentaient de prendre à la Russie la ville de Stalingrad, dans ce qui révéla être la bataille la plus meurtrière de la Deuxième Guerre Mondiale. Dans Ennemy At The Gates, la bataille de Stalingrad sert en réalité de toile de fond. Plutôt que de traiter de ce conflit, de ses enjeux politiques et guerriers ou encore des stratégies militaires des deux partis dans leur affrontement, Annaud a choisi d'aborder son récit sous un angle beaucoup plus humain en s'attardant à la vie d'une poignée de personnages. Plus précisément, le film raconte l'histoire d'un jeune tireur d'élite russe du nom de Vassili Zaitsev (Jude Law), héros malgré lui après avoir descendu à lui seul une série de haut-gradés allemands. Du coup, une campagne de propagande sera menée pour faire connaître le nom de Vassili à tous les jeunes soldats russes, désabusés par la guerre, et ainsi leur redonner goût à la victoire et au patriotisme. Paniqués devant la situation, les Allemands enverront aux trousses de Vassili leur meilleur tireur d'élite, le redoutable Major Konig (Ed Harris). S'ensuivra entre les deux hommes un jeu du chat et de la souris dont la seule issue sera la mort
Ce qui retient le plus notre attention dans Ennemy At The Gates, c'est d'abord et avant tout ce passionnant duel que se livre les personnages de Jude Law et Ed Harris, sans jamais qu'aucun des personnages n'entrent en contact avec l'autre. Les deux hommes ne se connaissent pas mais doivent pourtant chercher à se tuer l'un l'autre. Toute l'essence d'une guerre, peut importe laquelle, est donc représentée à travers ce conflit minimaliste. À la guerre, les enjeux sont véritablement contrôlés par les dirigeants, les commandants cachés à l'abri dans leur bureau. Sur le champ de bataille, tout au plus retrouve-t-on une poignée d'homme, des êtres humains placés malgré eux dans une situation qu'ils ne contrôle pas, et qu'ils ne comprennent pas toujours. Cette thématique profondément humaine Jean-Jacques Annaud l'explore avec un certain brio, alors que le spectateur apprends vite à s'attacher à l'étrange sympathie qui émane du personnage de Ed Harris, pourtant censé représenter " le méchant ". Les scènes de duels armés qui unissent les deux hommes sont, d'un point de vue cinématographique, absolument fascinantes. Le suspense est digne des meilleurs thrillers, la tension est palpable du début à la fin. Dommage seulement que cette tension soit en quelque sorte amortie par une histoire d'amour convenue unissant le personnage de Jude Law à celui de Rachel Weisz. Probablement dans le but d'émouvoir les spectateurs ou simplement d'attirer la gente féminine vers ce film, les scénaristes ont greffés une histoire d'amour simpliste qui ne fait qu'alourdir le récit. Dans Titanic, l'histoire d'amour avait été créé pour favoriser l'identification des spectateurs avec les personnages dans le but de nous faire vivre émotionnellement une catastrophe à grand déploiement. Mais voilà, la Deuxième Guerre Mondiale n'est pas une simple catastrophe ou un simple accident. Le contexte est simplement trop puissant et important pour le banaliser avec une histoire à l'eau de rose. Pire encore, à cette histoire est ajoutée une intrigue de jalousie provenant du personnage interprété par Joseph Fiennes. Ce drame sentimentale prends soudain des allures de triangle amoureux qui ne sera prétexte, au bout du compte, qu'à faire le procès du Communisme. Jusqu'à cette finale manipulatrice (mais pourtant réussis), les auteurs avaient pourtant réussis à s'abstenir de porter tout jugement sur l'un ou l'autre des partis.
Ceux qui recherche l'authenticité risquent aussi d'être fort déçu, voir agacé par le choix des acteurs pour interpréter les rôles principaux. Dans les rôles de soldats russes on a retenu les services d'acteurs anglais conversant en anglais. Que dire également de la décision d'employer un américain pour interpréter un soldat allemand qui, à nouveau, discute dans un anglais courant et sans accent. Du point de vue historique, cette négligence fait perdre de la crédibilité au film. Par contre, du point de vue commercial, le film s'est avéré fort plus profitable qu'un long-métrage sous-titré l'aurait été
Car c'est de ça qu'il s'agit après tout, Ennemy At The Gates est un produit commercial bien fait mais sans plus. Vu de cet angle l'exercice s'avère réussi.
Image
Enemy At The Gates nous est ici présenté dans son format original de 2.35:1 et ce, d'après un transfert anamorphique de fort bonne qualité. La netteté y est entre autre irréprochable, tandis que l'excellente définition nous laisse pleinement voir les détails même les plus subtils. La colorimétrie volontairement sobre et dé-saturée est rendue avec précision, c'est à dire sans teinte dominante ni aucun débordement. De façon générale, les teintes de peau nous ont également semblées justes et naturelles. Du début à la fin, la brillance et le contraste ne souffrent d'aucune fluctuation anormale. Les nombreuses parties sombres du film sont dégradées avec une belle finesse, alors que les noirs paraissent généralement solides et purs, quelques rares plans seulement laissent paraître une légère trace de fourmillement. Quelques grains sont également visibles à l'occasion, mais ces défauts sont mineurs et n'entachent que très peu l'excellente qualité de ce transfert.
Son
Vous retrouverez un total de trois bandes-son sur cette édition, à savoir deux anglaises (Dolby Digital 5.1/2.0 Surround) et une française (Dolby Surround 2.0). De ces trois choix, c'est évidemment la bande-son anglaise Dolby Digital 5.1 qui retient le plus notre attention par son excellente spatialité, mais surtout par son dynamisme à couper le souffle. Sans grande subtilité, cette bande-son intègre les éléments sonores de façon vivante et agressive. De toute évidence, on a voulu en mettre plein les oreilles ! On a fait une utilisation soutenue des effets d'ambiophonie, qui sont omniprésents et agressifs. On remarque également plusieurs effets canaux à canaux fort convaincants, voir étourdissants, qui donnent vie aux scènes d'action. À remarquer également la puissance et le mordant des fréquences d'extrêmes graves, utilisées allégrement. Dans tout ce brouhaha, les dialogues sont toujours nets et parfaitement intelligibles. Une seule chose pourrait être reprochée à cette bande-son, et c'est son manque de subtilité et de raffinement. Peut-être un peu trop agressive, cette bande-sonore aurait gagné en crédibilité en ayant joué d'un peu plus de retenue, en particulier en ce qui concerne l'exécrable trame-sonore de James Horner (trame-sonore par ailleurs outrageusement plagiée sur celle de Schindler's list composée par John Williams).
Les bandes-son Dolby Surround 2.0 offertes en anglais et en français, de par leur format, pourraient offrir une alternative intéressante à ceux qui recherchent un dynamisme atténué. Par contre, vous devrez également vous contenter d'une spatialité réduite.
Suppléments/menus
Sont offerts sur cette édition une courte série de suppléments de qualité plutôt honnête, sans plus. Vous retrouverez tout d'abord un court documentaire promotionnel d'une quinzaine de minutes intitulé Trough the Crosshairs. Quelques morceaux d'entrevues récoltés sur le tournage ainsi que quelques images filmées en coulisse valent bien le coup d'il, mais les trop nombreuses séquences du film qui y sont présentées en alternance ainsi que la narration en voix hors-champ vantant les mérites du film font de ce segment une source d'information plutôt superficielle. À peine plus intéressante est un segment de quinze minutes intitulé Inside Enemy At The Gates, celui-ci regroupant exclusivement des entrevues réalisées auprès des principaux artisans du film. Quelques commentaires particulièrement lucides et intéressants y sont entendus, mais l'éternelle séance de valorisation mutuelle n'est malheureusement pas absente de ce document (seul Ed Harris s'abstient de vanter gratuitement les mérites de toute l'équipe ). Pour l'un ou l'autre de ce segment, un peu plus de rigueur aurait été de mise.
En plus de la bande-annonce originale, un total de neuf scènes inédites est aussi offert sur cette édition, pour la plupart d'un intérêt certain. Sans ajouter aucune information vitale au récit, certaines de ces scènes ont le mérite de développer d'avantage la psychologie de certains personnages grâce à des dialogues intelligents. Malheureusement, la qualité d'image de ces scènes laisse grandement à désiré, ce qui ne favorise pas l'écoute.
Fidèle à ses habitudes, Paramount ont inclus des sous-titres en français et en anglais pour tous les suppléments inclus sur cette édition, y compris les scènes inédites.
Conclusion
Malgré ses défauts, Enemy At The Gates constitue néanmoins un agréable divertissement que les amateurs de films de guerre ne voudront sûrement pas manquer. L'aspect technique quasi-irréprochable de cette édition ainsi que les quelques suppléments font de cette titre un produit de qualité, répondant adéquatement aux normes du marché actuel.
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
4,2/5
Suppléments:
2,0/5
Rapport qualité/prix:
3,6/5
Note finale:
3,4/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2001-08-24
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2001-08-24
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.