Get Shorty (Collector's Edition)
Critique
Synopsis/présentation
À Miami, Chili Palmer (John Travolta) est un usurier de la pire espèce. Mais voilà que pour récupérer largent de son patron, Palmer doit se rendre dans un casino de Las Vegas pour retrouver un petit arnaqueur (David Paymer). Du casino, il accepte une autre mission qui lenvoie à Los Angeles afin de mettre la main au collet dun producteur de série B endetté (Gene Hackman). De sa rencontre avec lui, Palmer profite de loccasion pour lui soumettre lidée pour un film et laide même à trouver du financement. Il sen suit une succession de trahisons, meurtres et mensonges.
La sortie en magasins de cette ré-édition de Get Shorty coïncide avec la sortie en salle de sa suite: Be Cool.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Malgré lâge du film, linterpositif naffiche strictement aucun parasite ou tache quelconque. Cependant, la définition générale de limage laisse grandement à désirer. De nombreux plans paraissent doux, souvent au point de limiter grandement le niveau de détails. Par conséquent, le rendu des textures sen voit également affecter. Pour la reproduction des couleurs, le résultat est un peu mieux. La palette affiche des couleurs vives et pleinement saturées, sauf à quelques moments. On ne note aucun débordement ou problème de débalancement. Le niveau de noirs (brillance) ne semble pas tout à fait à point lors de certaines scènes, alors que le contraste parait parfois en etrait. Heureusement, les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais, mais les noirs nont pas toute la profondeur souhaitée.
Numériquement, on sattendait à mieux pour une ré-édition. De nombreuses traces de compression sont visible, en particulier un halo souvent dérangeant et des effets fantômes dans les parties sombres.
Le changement de couche survient après environ 50 minutes et 24 secondes.
Son
La version originale anglaise est offerte aux formats Dolby Digital 5.1 et DTS, alors que le doublage français profite également du 5.1 et que celui en espagnol se contente du Dolby 2.0 Surround. Une piste de commentaires audio animée par le réalisateur Barry Sonnenfeld peut également accompagner le film.
Voilà bien un remixage qui déçoit. La bande-son aurait pu être dynamique et se déployer de tous les canaux, mais tel nest malheureusement pas le cas. Tous les sons émanent principalement du canal central, utilisant les autres canaux avant presque uniquement pour certains effets sonores (fusillades, combats, ). Pour l'usage des canaux d'ambiophonies, celui-ci est sous-exploité et se limite à reproduire quelques subtils sons dambiance. La trame sonore ne ressort pas non plus gagnante de ce remixage; la fidélité est moyenne et le son manque d'ouverture. Les basses supportent adéquatement le mixage en général, mais on aurait souhaité un appui plus prononcé de la part des extrêmes graves.
Des sous-titres anglais, français et espagnols complètent le tout.
Suppléments/menus
Conclusion
Get Shorty se classe dans la catégorie de films quon aime ou quon déteste, sans intervalle entre les deux. Certains apprécieront le récit et auront un plaisir fou à anticiper les réactions des personnages, alors que dautres se plaindront de la complexité de lhistoire et la violence gratuite inhabituelle dune comédie.
Puisque la parution de cette édition spéciale coïncide avec la sortie en salle du film Be Cool, plusieurs seront portés à dire quil sagit ici uniquement dun produit promotionnel. Soyez rassurés, cette ré-édition de Get Shorty a toute sa raison dêtre. Bien que le transfert vidéo soit loin dêtre parfait et que le mixage sonore déçoit quelque peu, cest véritablement au niveau des suppléments que cette édition brille: Commentaires audio, documentaires, scène inédite, etc.
À Miami, Chili Palmer (John Travolta) est un usurier de la pire espèce. Mais voilà que pour récupérer largent de son patron, Palmer doit se rendre dans un casino de Las Vegas pour retrouver un petit arnaqueur (David Paymer). Du casino, il accepte une autre mission qui lenvoie à Los Angeles afin de mettre la main au collet dun producteur de série B endetté (Gene Hackman). De sa rencontre avec lui, Palmer profite de loccasion pour lui soumettre lidée pour un film et laide même à trouver du financement. Il sen suit une succession de trahisons, meurtres et mensonges.
La sortie en magasins de cette ré-édition de Get Shorty coïncide avec la sortie en salle de sa suite: Be Cool.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Malgré lâge du film, linterpositif naffiche strictement aucun parasite ou tache quelconque. Cependant, la définition générale de limage laisse grandement à désirer. De nombreux plans paraissent doux, souvent au point de limiter grandement le niveau de détails. Par conséquent, le rendu des textures sen voit également affecter. Pour la reproduction des couleurs, le résultat est un peu mieux. La palette affiche des couleurs vives et pleinement saturées, sauf à quelques moments. On ne note aucun débordement ou problème de débalancement. Le niveau de noirs (brillance) ne semble pas tout à fait à point lors de certaines scènes, alors que le contraste parait parfois en etrait. Heureusement, les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais, mais les noirs nont pas toute la profondeur souhaitée.
Numériquement, on sattendait à mieux pour une ré-édition. De nombreuses traces de compression sont visible, en particulier un halo souvent dérangeant et des effets fantômes dans les parties sombres.
Le changement de couche survient après environ 50 minutes et 24 secondes.
Son
La version originale anglaise est offerte aux formats Dolby Digital 5.1 et DTS, alors que le doublage français profite également du 5.1 et que celui en espagnol se contente du Dolby 2.0 Surround. Une piste de commentaires audio animée par le réalisateur Barry Sonnenfeld peut également accompagner le film.
Voilà bien un remixage qui déçoit. La bande-son aurait pu être dynamique et se déployer de tous les canaux, mais tel nest malheureusement pas le cas. Tous les sons émanent principalement du canal central, utilisant les autres canaux avant presque uniquement pour certains effets sonores (fusillades, combats, ). Pour l'usage des canaux d'ambiophonies, celui-ci est sous-exploité et se limite à reproduire quelques subtils sons dambiance. La trame sonore ne ressort pas non plus gagnante de ce remixage; la fidélité est moyenne et le son manque d'ouverture. Les basses supportent adéquatement le mixage en général, mais on aurait souhaité un appui plus prononcé de la part des extrêmes graves.
Des sous-titres anglais, français et espagnols complètent le tout.
Suppléments/menus
Conclusion
Get Shorty se classe dans la catégorie de films quon aime ou quon déteste, sans intervalle entre les deux. Certains apprécieront le récit et auront un plaisir fou à anticiper les réactions des personnages, alors que dautres se plaindront de la complexité de lhistoire et la violence gratuite inhabituelle dune comédie.
Puisque la parution de cette édition spéciale coïncide avec la sortie en salle du film Be Cool, plusieurs seront portés à dire quil sagit ici uniquement dun produit promotionnel. Soyez rassurés, cette ré-édition de Get Shorty a toute sa raison dêtre. Bien que le transfert vidéo soit loin dêtre parfait et que le mixage sonore déçoit quelque peu, cest véritablement au niveau des suppléments que cette édition brille: Commentaires audio, documentaires, scène inédite, etc.
Qualité vidéo:
3,5/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2005-03-29
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2005-03-29
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700